Salaire mensuel Anne-Claire Coudray : quel montant percevra-t-elle ce mois-ci ?

22 juillet 2025

Le salaire minimum conventionnel ne dépend ni de la notoriété, ni de l’ancienneté, mais d’accords collectifs propres à chaque secteur. Ce montant varie selon la grille établie par la convention collective applicable à l’employeur.

Anne-Claire Coudray, comme tout salarié du secteur audiovisuel, est soumise à ces dispositions, indépendamment de sa visibilité à l’antenne. Les modalités d’attribution d’un 13e mois répondent, elles aussi, à des critères précis définis par la convention ou le contrat de travail. Les démarches pour identifier le salaire minimum conventionnel s’appuient sur des textes réglementaires et des accords d’entreprise.

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Le salaire minimum conventionnel : définition et rôle dans le secteur audiovisuel

Le salaire minimum conventionnel fixe le seuil en-dessous duquel aucun contrat ne peut descendre : c’est la base, posée par les conventions collectives du secteur, au croisement du code du travail et des accords entre employeurs et représentants des salariés. Dans l’audiovisuel, chaque catégorie professionnelle est visée, du journaliste débutant au chroniqueur régulier, sans que la notoriété ne fasse varier la règle. Ce socle garantit que deux chaînes, qu’elles soient privées comme TF1 ou publiques à l’image de France Télévisions, appliquent une grille harmonisée, même si les écarts se creusent ensuite selon leur politique salariale.

Pour donner un aperçu concret, voici comment les rémunérations se répartissent selon la grille :

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  • Un journaliste débutant débute aux alentours de 1 500 euros bruts mensuels.
  • Un journaliste hors antenne évolue généralement entre 2 000 et 5 000 euros.
  • Le chroniqueur régulier affiche souvent une rémunération de 5 000 à 10 000 euros nets par mois.

Dès qu’un journaliste prend l’antenne, les écarts se creusent. Sur France 3, un présentateur de JT touche environ 6 000 euros mensuels, une somme qui paraît modeste face aux salaires parfois supérieurs à 30 000 euros chez les têtes d’affiche de TF1.

La convention collective ne se contente pas de fixer une base : elle encadre aussi la reconnaissance de l’ancienneté, la distribution des primes, et parfois même la possibilité d’un treizième mois. Chez TF1, la rémunération des journalistes s’inscrit bien au-dessus de la moyenne, reflet de la puissance d’audience et du prestige de la chaîne. Pour les journalistes freelance, la donne change : tout se négocie contrat par contrat, avec des montants qui varient énormément selon l’expérience et la charge de travail.

En somme, le salaire minimum conventionnel agit comme un filet de sécurité. Il encadre les ambitions individuelles et garantit, sur toute la ligne, un socle collectif pour chaque salarié du secteur audiovisuel.

Comment identifier le montant applicable à Anne-Claire Coudray ce mois-ci ?

Pour comprendre ce que perçoit Anne-Claire Coudray chaque mois, il ne suffit pas de scruter la notoriété ou l’ancienneté. Il faut croiser la grille salariale interne de TF1, la particularité du JT du week-end et l’histoire du poste. Anne-Claire Coudray, visage incontournable de la chaîne depuis 2015, a succédé à Claire Chazal, qui touchait alors jusqu’à 120 000 euros par mois à l’apogée du JT. Si l’époque a changé, la grille reste particulièrement avantageuse pour les stars de l’antenne.

Aujourd’hui, le marché place la rémunération d’une présentatrice du JT sur TF1 entre 30 000 et 50 000 euros bruts mensuels. Ce niveau s’observe aussi chez ses confrères : Gilles Bouleau, pour le 20h, émarge selon les estimations entre 15 000 et 40 000 euros, tandis que Marie-Sophie Lacarrau au 13h tourne autour de 30 000 euros. L’écart avec le service public reste saisissant : sur France 3, un présentateur de JT atteint tout juste 6 000 euros par mois.

La fiche de paie d’Anne-Claire Coudray se compose d’un fixe et de primes éventuelles (lié à l’ancienneté, à l’audience ou à des événements spécifiques). Les clauses de confidentialité, monnaie courante dans ces contrats, empêchent d’obtenir un chiffre officiel, mais la comparaison avec les anciens titulaires du poste, Jean-Pierre Pernaut, Patrick Poivre d’Arvor ou Laurence Ferrari, tous gratifiés entre 50 000 et 71 500 euros mensuels à leur sommet, donne une idée précise de la fourchette dans laquelle elle se situe aujourd’hui.

Ce mois-ci, Anne-Claire Coudray reste donc dans le peloton de tête des salaires du paysage audiovisuel français, bien au-delà de la plupart de ses confrères et consœurs.

Qui peut bénéficier d’un 13e mois et sous quelles conditions dans l’audiovisuel ?

La prime de 13e mois n’est pas un automatisme dans l’audiovisuel. Son versement dépend de la convention collective propre à chaque entreprise, voire de la négociation individuelle. Chez TF1, leader privé, elle peut s’appliquer à certains cadres ou journalistes titulaires d’un CDI, mais jamais sans conditions : ancienneté, performance, parfois même résultats d’audience. Dans le public, à l’image de France Télévisions, le 13e mois obéit à des règles strictes, conditionnées par le statut, la durée de présence, ou le niveau de classification.

Voici comment s’appliquent concrètement les critères d’accès à cette prime :

  • Journaliste débutant : la prime de 13e mois est rare, sauf mention explicite dans le contrat.
  • Journaliste hors antenne : l’accès à la prime devient plus fréquent, surtout pour les CDI et après un an d’ancienneté.
  • Chroniqueur régulier : possibilité d’intégrer le 13e mois dans la rémunération globale, à condition d’une négociation spécifique.
  • Journaliste freelance : la prime reste exceptionnelle, le statut d’indépendant n’offrant généralement pas ce supplément.

Le 13e mois peut s’ajouter à d’autres primes, comme la participation, l’intéressement ou des gratifications ponctuelles. D’une chaîne à l’autre, les règles varient, avec des différences notables selon la taille de l’entreprise et la volonté de fidéliser les journalistes. Pour une présentatrice star telle qu’Anne-Claire Coudray, la rémunération s’organise souvent autour de plusieurs composantes : fixe, primes diverses, avantages éventuels, et parfois ce fameux 13e mois, si la négociation l’a prévu dans le contrat.

journalisme télévision

Ce qu’il faut retenir pour comprendre sa fiche de paie et anticiper ses droits

La fiche de paie d’Anne-Claire Coudray révèle tout le particularisme de son poste : une figure emblématique qui reste salariée, soumise à la convention collective de l’audiovisuel. Son salaire mensuel, évalué entre 30 000 et 50 000 euros, dépasse largement la moyenne des présentateurs, confirmant la prime donnée par la première chaîne à son JT du week-end. L’écart avec les grilles de France Télévisions ou France 3 ne laisse aucun doute : sur le service public, le JT rapporte environ 6 000 euros par mois à son présentateur.

Concrètement, la fiche de paie détaille le salaire brut, les cotisations sociales obligatoires, puis le net à payer. Elle peut comporter des lignes de primes (ancienneté, audience, 13e mois selon le profil). Les autres statuts illustrent la diversité du secteur : journalistes hors antenne, entre 2 000 et 5 000 euros ; chroniqueurs réguliers, de 5 000 à 10 000 euros mensuels, chaque fonction a sa propre grille.

Le contrat de travail précise aussi les droits associés : indemnités en cas d’arrêt de travail, protection sociale, possibilité de formation. En cas d’incertitude, il suffit de comparer les mentions du bulletin de salaire avec celles de la convention collective. Des simulateurs gratuits permettent par ailleurs de vérifier la cohérence entre le salaire, le statut et les droits sociaux, notamment en cas d’arrêt maladie ou de maternité.

Voici un rapide panorama des grilles pour mieux s’y retrouver :

  • Journaliste débutant : 1 500 € brut mensuel
  • Journaliste freelance : rémunération à géométrie variable, souvent éloignée des standards du CDI
  • Présentateur vedette : montant négocié au cas par cas avec l’employeur, bien au-delà de la moyenne

Dans ce paysage, la fiche de paie d’Anne-Claire Coudray raconte l’histoire d’une carrière hors norme, là où exposition médiatique et négociation contractuelle font toute la différence. Qui occupera demain le fauteuil du JT du week-end ? La question reste ouverte, mais la grille, elle, continuera de dicter ses propres règles.

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