Quelle est la différence entre l’auto-entreprise et la microentreprise ? Les deux termes peuvent-ils être utilisés ? Si vous êtes sur le point de créer votre entreprise, vous devez probablement vous poser la question. Aujourd’hui, les deux concepts sont couramment utilisés et ne font l’objet d’aucune distinction… mais cela n’a pas toujours été le cas. Pour enfin découvrir les différences entre être auto-entrepreneur et micro-entrepreneur, suivez-nous ! Nous vous embarquerons dans une petite rétrospective !
Plan de l'article
- Avant 2016 : les différences entre l’entreprise autonome et la microentreprise
- Après 2016 : l’unification des statuts de l’auto-entrepreneur et du micro-entrepreneur
- En 2021 : Qu’est-ce qu’une microentreprise (ou auto-entreprise) ?
- Les avantages de la microentreprise
- Selon votre situation, vous avez deux grandes possibilités :
Avant 2016 : les différences entre l’entreprise autonome et la microentreprise
Avant la réforme du 1er janvier 2016, les termes « auto-entrepreneur » et « microentrepreneur » étaient complètement différents. Il s’agissait de deux options possibles pour un entrepreneur qui a créé un seul propriétaire :
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- Le régime des micro-entreprises : c’était l’un des schémas possibles lors du choix de créer une propriété unique (OI).
- Statut de Auto-entrepreneur : Lorsque vous choisissez le programme de micro-entreprise dans l’EI, vous pouvez également opter pour un programme encore plus avantageux, le statut d’auto-entrepreneur ! Il s’agissait d’un système fiscal et social ultra-simplifié.
Statut du travail indépendant | |
Système microsocial simplifié | Calcul des cotisations sociales sur le chiffre d’affaires |
Réduction possibilité de choisir de payer la décharge | Fiscalité sur le revenu brut |
👉 C’est bon à savoir : et pour l’entrepreneur individuel qui a opté pour le statut de autoentrepreneur avant 2016 ? Il bénéficie des avantages de la microentreprise, comme on le connaît aujourd’hui. Pour lui, rien ne change à part le nom 😉
Après 2016 : l’unification des statuts de l’auto-entrepreneur et du micro-entrepreneur
Pour simplifier les choses, le gouvernement a décidé de créer un seul et unique système : celui de la microentreprise. Owf 😅 !
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Plus précisément, la réforme de la loi Pinel a permis de fusionner les deux « statuts ». Depuis le 1er janvier 2016, l’entreprise autonome n’existe plus et a officiellement cédé la place à la micro-entreprise.
Ne vous inquiétez pas ! Vous pouvez continuer à utiliser les termes « auto-entrepreneur » ou « auto-entreprise ». De plus, de nombreuses administrations utilisent ces deux affectations. Ainsi, tout le monde comprendra de quoi vous voulez parler 😉
En 2021 : Qu’est-ce qu’une microentreprise (ou auto-entreprise) ?
Qu’est-ce qu’une microentreprise ?
Vous l’avez peut-être remarqué, parfois nous parlons de « statut de micro-entrepreneur » ou « statut d’autoentrepreneur ». L’alerte spoiler est un abus de langage !
En réalité, la microentreprise est un régime alimentaire et non un statut ! Nous devrions donc dire « régime microentrepreneurial ».
Quelques explications pour mieux comprendre :
- Le statut d’une entreprise : il s’agit de la forme juridique de votre entreprise. Par exemple, il peut s’agir d’une EURL, d’un SAS ou d’un IS (propriété unique).
- Le schéma d’une entreprise : caractéristiques sociales et fiscales du statut que vous avez choisi !
OK… 🧐 Mais qu’est-ce que la microentreprise ? Il s’agit d’une propriété unique (c’est son statut ) qui bénéficie de caractéristiques particulières : le système microsocial simplifié et le système microfiscal simplifié (qui est votre régime juridique).
Tout simplement !
Qui peut être un micro-entrepreneur ?
En général, chacun peut devenir auto-entrepreneur sous réserve de :
✅ Être mineur
✅ D’avoir une adresse en France
✅ D’être un travailleur autonome
Plombier, ostéopathe, chauffeur VTC, livreur de vélos, coiffeur, consultant ou coach sportif, la plupart des activités sont compatibles avec le statut d’autoentrepreneur.
Attention malgré tout, certaines professions sont dites « réglementées » , notamment dans l’esthétique, l’entretien et la réparation des véhicules, la construction et la production de produits frais. Pour les exercer, vous aurez besoin d’un diplôme (ou d’une qualification ou d’une expérience professionnelle) et vous serez soumis à une législation spécifique.
Les autres activités sont complètement exclues du régime microentrepreneurial (liste non exhaustive) :
- Activités agricoles Activités
- couvertes par l’immobilier TVA
- Certaines professions médical (médecin, sage-femme, vétérinaire, etc.)
- Agents d’assurance
- Fonctionnaires publics et ministériels (huissier de justice, comptable, notaire, etc.)
Les avantages de la microentreprise
La création est rapide
En quelques clics, vous pouvez créer vos microentreprises en remplissant le formulaire P0 pour auto-entrepreneur. Vous pouvez démarrer votre entreprise et terminer vos premières tâches, ou les ventes de produits, dans les jours suivants. Même si vous n’avez pas encore reçu officiellement votre numéro SIRET.
Avant tout, vous n’avez pas besoin de rédiger des articles d’association ou d’avoir une contribution en capital !
👌 La gestion est simplifiée
Les formalités administratives et comptables sont considérablement réduites quotidiennement. Quittez le bilan, il vous suffit de :
✅ Garder un livre de cuisine/une dépense
✅ Modifier les factures de votre client
✅ Déclarer vos revenus (relevé de chiffre d’affaires et déclaration de revenus).
⚠ Important : Lorsque vous démarrez votre microentreprise, vous êtes soumis à la TVA, mais vous n’êtes pas responsable. En pratique, vous ne facturez pas la TVA à vos clients tant que vous n’avez pas dépassé une certaine limite de chiffre d’affaires. Et c’est une excellente nouvelle, car vous devenez beaucoup plus compétitif que les autres entrepreneurs !
En tant qu’auto-entrepreneur, vous bénéficiez du régime microsocial . Tous les mois ou tous les trimestres, vous devrez déclarer votre chiffre d’affaires et payer des cotisations sociales à un taux forfaitaire. Ce pourcentage dépend de la nature de votre entreprise.
En 2021, les cotisations de sécurité sociale étaient les suivantes :
- 12,8 % pour les activités de achat/revente de biens, fourniture de nourriture à consommer sur place et services d’hébergement en dehors du loyer meublé (BIC)
- 22 % pour les services artisanaux et commerciaux (BIC ou BNC)
- 22 % pour les activités libérales (BNC)
- 22 % pour les services meublés
☝️ Savoir : Lorsque vous démarrez votre microentreprise, vous pouvez bénéficier d’ACRE. Cette aide réduit vos cotisations de sécurité sociale de 50 %. Valide sous certaines conditions, il dure les quatre trimestres du calendrier après la création de l’activité (y compris le trimestre en cours).
La taxation est simplifiée
Lorsque vous démarrez une microentreprise, vous êtes responsable de l’impôt sur le revenu (pas dans l’entreprise). Plus précisément, c’est votre chiffre d’affaires qui sera pris en compte lors du calcul du taux d’imposition moyen.
Selon votre situation, vous avez deux grandes possibilités :
Choisir la fiscalité classique
Vous devrez déclarer vos revenus une fois par an. L’administration appliquera un déficit à taux fixe à son chiffre d’affaires :
-
- 71 % pour la vente et la fourniture de logements
- 50 % pour des services artisanaux et commerciaux
- 34 % pour les activités libérales.
Une fois la subvention terminée, le montant sera ajouté aux autres revenus de votre famille, puis votre impôt sera calculé en fonction de l’échelle progressive.
Opter pour le paiement de sortie
Si vous choisissez cette option (sous certaines conditions), vous paierez votre impôt sur le revenu en même temps que vos cotisations sociales , mensuelles ou trimestrielles. Le pourcentage est fixe et dépend de la nature de votre activité (1 %) pour la vente et la fourniture de logements, 1,7 % pour la fourniture de services artisanaux et commerciaux, 2,2 % pour les activités libérales).
Le statut cumulatif est légal
Étudiant, employé, chercheur d’emploi, retraité ou employé public, tous les profils (ou presque !) sont cumulatifs avec la microentreprise. C’est donc une véritable opportunité si vous voulez maintenir votre cœur de métier et utiliser l’auto-business pour compléter vos revenus !
L’activité cumulative est possible
Vous souhaitez devenir photographe et designer de bijoux ? Conseiller en communication hebdomadaire et magicien le week-end ? Plombier le jour et webdesigner la nuit ?
Bonne nouvelle, l’activité cumulative dans la microentreprise est possible 🙌 . Donc, si vous êtes polyvalent et/ou que vous ne souhaitez pas choisir parmi plusieurs activités, le statut est entièrement adapté !
Pour tout comprendre, consultez notre guide complet sur l’accumulation d’activités dans les entreprises autonomes.
👀 Bon à savoir : s’il est possible de combiner plusieurs activités, il est interdit de créer vous-même plusieurs activités. Vous n’aurez alors qu’un seul numéro SIRET !
👉 Vous savez maintenant tout sur les différences entre l’auto-entreprise et la microentreprise.